Un conte symbolique
"Nous allons vous allons vous conter une petite histoire, celle d’un adolescent et de son père.
Cet adolescent est extrêmement curieux. Il pose toujours des questions à son père qui lui répond du mieux possible. Cependant ce père est un grand sage, il a la Connaissance, et il sait que certaines réponses génèrent des actions, des réactions, et qu’elles ne doivent pas être données à son fils. Chaque jour, l’adolescent lui dit :
Père, je voudrais savoir, je voudrais comprendre.
Je voudrais savoir tout ce qui est caché, je voudrais savoir tout ce qui se passe dans l’Univers, pourquoi je suis ici, pourquoi j’agis de telle ou telle façon, pourquoi, dans le ciel, brillent les étoiles. Père, je voudrais savoir pourquoi je ne vole pas comme les oiseaux, pourquoi je ne nage pas comme les poissons.
Le père répond :
Cher enfant, tu sauras tout cela et bien plus encore ! Seulement tu dois apprendre petit à petit, car si je te disais tout d’un seul coup tu éprouverais une immense souffrance.
L’adolescent lui dit :
Oh non, père, je suis trop curieux ! Je veux trop savoir ! J’ai hâte de tout connaître ! Je n’en souffrirai pas ! Bien au contraire, je serai tellement heureux !
Le père continue à lui dire :
Mon cher enfant, je te donnerai en fonction de ce que tu peux comprendre, de ce que tu peux assimiler. Je ne peux pas encore lever le voile qui te révèlera la vérité de ce monde.
L’enfant, qui est têtu, demande tous les jours à son père :
Papa, je t’assure que je peux, je suis courageux, je veux apprendre, je veux savoir pourquoi les oiseaux volent, pourquoi les poissons nagent, je veux savoir pourquoi il y a des étoiles dans le ciel, je veux savoir pourquoi je ne vole pas !
Le père a toujours beaucoup de patience et lui dit :
Attends encore un peu, tu n’es pas assez grand, tu n’es pas assez sage !
L’enfant têtu continue tous les jours à poser des questions à son père. Alors un jour le père décide de soulever un tout petit peu du voile et il dit à son fils :
Tu sais, pour répondre à tes interrogations permanentes, à ton grand vouloir de connaissance, je vais simplement lever un tout petit coin du voile qui, pour l’instant, obscurcit ta conscience, mais lorsque tu verras, ne me reproche rien. Tu as eu la volonté d’avancer, la volonté de comprendre, la volonté de savoir, maintenant que tu en assumes la responsabilité et les effets que cela pourra avoir sur toi.
L’enfant est fou de joie. Il remercie très grandement son père.
Il dit :
Père, je suis prêt pour connaître, pour savoir.
A ce moment-là, le père soulève un tout petit peu le voile, et l’enfant est totalement terrifié de voir ce qu’il voit, mais ce n’est pas de la peur. Il se dit : Ce qui me fait tellement souffrir c’est que je ne pourrai jamais comprendre le millième de tout ce que mon père me montre ! Je comprends maintenant ! Je vois une trop grande Lumière, je vois ce que je ne peux comprendre et analyser.
Je perçois l’Univers, je perçois un Amour que je ne peux même pas décrire et cela fait mal à ma conscience et à mon corps de matière, parce qu’il y a un déchirement entre mes vibrations, qui sont encore tellement fragiles, entre ma toute petite connaissance, parce que je suis endormi, et cette immense connaissance, cette immense Lumière et cet immense Amour.
Son père lui dit :
Tu vois, mon enfant, une trop grande Lumière, une trop grande connaissance, un trop grand Amour peuvent créer une immense souffrance pour les êtres qui ne sont pas encore prêts à comprendre, à intégrer, à recevoir.
Lorsque tu auras grandi, lorsque tu te seras affirmé dans ce que tu es réellement, je soulèverai de nouveau le voile, et à ce moment-là tu n’éprouveras pas une grande souffrance que tu éprouveras mais une immense joie, parce que tu comprendras tout, parce que tu intègreras tout, parce que la connaissance qui est au fond de toi-même se sera révélée.
Vois-tu cher enfant, il ne faut pas aller trop vite, parce qu’en voulant aller trop vite, en ouvrant trop grandes les portes sur ce que tu appelles la connaissance, tu peux apporter une grande souffrance aux êtres qui ne sont pas encore prêts.
L’enfant répond à son père :
Oh père ! Je comprends que même lorsqu’on est enfant il faut avoir de la patience, qu’il faut avoir du courage, qu’il faut avoir de la volonté et que tout s’apprend, que tout s’intègre mais qu’il faut le faire à son rythme. Je comprends, père, que j’ai été quelque peu inconséquent, que j’ai voulu aller trop vite et que je n’étais pas prêt.
Maintenant je travaillerai auprès de toi pour grandir dans cette conscience spirituelle, dans cette connaissance de moi-même, dans cette connaissance de l’Univers, et je sais que je n’aurai plus beaucoup de questions à te poser parce que je saurai. J’aurai trouvé les réponses en moi. A ce moment-là, père, je te demanderai simplement de m’accompagner sur le chemin, et j’atteindrai la Lumière et la Connaissance lorsque je serai prêt.
Et le père de dire :
Mon enfant, je suis heureux parce que tu as compris ce qu’est réellement l’évolution. Cependant, sois toujours curieux, interroge-toi, interroge la vie, mais ne vas pas trop vite ! C’est en étant curieux que l’on avance, c’est en s’interrogeant en permanence que l’on avance, c’est en regardant la vie s’ouvrir autour de soi que l’on avance !
Le père lui dit aussi :
Tout ce qui est autour de toi, tout ce que tu perçois, tout ce que tu ressens, les échanges que tu peux avoir avec tes frères et avec tous les êtres qui t’entourent, les échanges avec les divers règnes, font partie de la Connaissance.
Voilà ce que nous voulions vous raconter ce soir. Bien évidemment c’est un conte symbolique, mais dans de ce que nous vous avons dit, il y a une très grande vérité. Vous êtes des chercheurs de Lumières, vous devez chercher mais aussi ne pas brûler les étapes. Vous devez avancer en sécurité afin que vous ne puissiez absolument pas chuter dans votre recherche, dans vos démarches. »
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