Si seulement vous aviez conscience des dégâts que vous faites !
Le peuple de la mer sera obligé de demander que tout cela s’arrête.
Comment pourra-t-il le faire ?
En faisant intervenir son élément de vie !
Comprenez-vous ce que cela veut dire ?
Sachez que vraiment nous ne le voulons pas !
Vous détruisez les baleines, vous détruisez les phoques, vous détruisez les dauphins, vous détruisez tout le peuple de la mer avec vos pêches sauvages !
Vous ne laissez de la chance à personne !
Vous êtes des prédateurs, des destructeurs, que ce soit pour les animaux de la terre ou ceux de la mer !
Le jour où vous vous rendrez compte de tout cela, moi le Grand Dauphin je vous le dis, il sera trop tard !
Vous ne pourrez plus faire marche arrière ! Vous subirez tout ce que vous avez semé !
A ce moment-là, il ne sera plus le moment de pleurer ! Vous récolterez tout ce que vous avez semé !
Sur le dressage des animaux, et en particulier des dauphins :
"Que diable pouvons-nous enseigner aux dauphins qui puisse leur être utile ? A porter un chapeau melon ? A lire ? A quoi pourrait servir ce système de communication si élémentaire quand ils peuvent communiquer par télépathie ? A écouter de la musique ? La plus belle musique est celle du vent, des marées, des oiseaux... du souffle de la mer ! ; à porter des vêtements ? Ils n'ont qu'une seule peau, mais qui sert à toutes les saisons. Alors ?... Où voulons-nous donc en venir avec toutes les sornettes que nous cherchons à leur apprendre ?...
L'homme aime les animaux, les dauphins ? Oui... pour son plaisir personnel... pour en faire des vassaux... des domestiques... des esclaves... Oui, dans la mesure où il peut se servir d'eux, bien sûr ! Est-ce de l'amour ?
Aimer les animaux, les dauphins ; c'est avant tout les laisser vivre en paix, les rencontrer sur leur propre terrain pour les comprendre, par des contacts, des observations, des échanges d'amitié sincère.
Mais l'homme à chercher à ramener, à "élever" ou peut-être dans certains cas, tel celui du dauphin, à "rabaisser" l'animal à l'homme. Il est évident que l'homme n'a jamais été assez modeste pour penser : si nous nous mettions, nous, à leur niveau ?..."
Jacques Mayol (Homo Delphinus)