Soyons à son image.
Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours et qui,
d’évidence, était dans un grand embarras car elle ne voulait pas
abîmer ses vêtements et la rivière était en crue.
Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa
la rivière et la déposa sur la terre ferme de l’autre côté. Puis les
moines continuèrent leur chemin.
Mais l’autre moine au bout d’une heure se mit à maugréer :
les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu
pu enfreindre la règle des moines ? »
Le moine qui avait transporté la jeune fille marchait en silence. A
la fin, il remarqua :
une heure. Pourquoi la portes-tu encore ? »
Combien de fois ressassons-nous des images ou des actes
passés depuis très longtemps ?
même s’il n’est pas »correct ».
Document1 (Enregistré automatiquement)
À Bibi
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7 janv.
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Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d’une
rivière.
Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours et qui,
d’évidence, était dans un grand embarras car elle ne voulait pas
abîmer ses vêtements et la rivière était en crue.
Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa
la rivière et la déposa sur la terre ferme de l’autre côté. Puis les
moines continuèrent leur chemin.
Mais l’autre moine au bout d’une heure se mit à maugréer : « Ce
n’est pas bien de toucher une femme ; les contacts étroits avec
les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu
pu enfreindre la règle des moines ? »
Le moine qui avait transporté la jeune fille marchait en silence. A
la fin, il remarqua : « Je l’ai déposée au bord de la rivière il y a
une heure. Pourquoi la portes-tu encore ? »
Combien de fois ressassons-nous des images ou des actes
passés depuis très longtemps ? A l’image de ce moine sage,
vivons au temps présent, et apprenons à lâcher-prise au passé,
même s’il n’est pas »correct ».