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Roradat-Messages de sagesse
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Namasté
Il m'arive de signer : Namasté, certaines personnes se trompent sur la signification de ce mot, aussi je vous  en donne sa signification : C'est mon âme qui salue ton âme. En toi, je salue cet espace où réside l’univers entier. En toi, je salue la lumière, l’amour, la beauté, la paix car toutes ces choses se trouvent aussi en moi, parce que nous partageons ces attributs, nous sommes reliés, nous sommes semblables, nous sommes Un.
Namasté.
22 février 2014

Le voyage est si court......

Une jeune fille avait pris place dans un véhicule public : 
Une vieille dame grincheuse vint s’asseoir à côté d’elle, en la bousculant, portant divers sacs. 
Le voisin, pris de colère, demanda à la jeune fille pourquoi elle n’avait pas protesté et fait valoir son droit: elle répondit avec un sourire:

«Ce n’est pas la peine de se disputer pour si peu, le voyage ensemble est si court! Je descends à la prochaine station...!»

Voici une réponse qui devrait être une devise écrite en lettres d’or dans nos comportements de tous les jours, et partout:

«Ce n’est pas la peine de se disputer pour si peu, le voyage ensemble est si court!». Si chacun pouvait se rendre compte que notre passage ici-bas est de si courte durée, l’assombrir par de futiles disputes serait une perte de temps et d’énergie. 

Quelqu’un nous a-t-il blessé le coeur? 
Du calme, le voyage est si court! 
Quelqu’un nous a-t-il trahi, brimé, ou humilié? 
Du calme, le voyage est si court! 

Quel que soit ce que l’on nous fera comme peines, rappelons-nous que le voyage ensemble est si court... 
Revêtons-nous donc de douceur. La douceur est une vertu qui n’a jamais été synonyme de manque de caractère ni de lâcheté, mais bien plus synonyme de grandeur. Notre voyage ensemble ici-bas 
est bien court et il est sans retour... 

Personne ne connait la durée de son voyage! 
Personne ne sait s’il devra descendre à la prochaine station! 
DU CALME DONC, LE VOYAGE EST SI COURT!

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14 février 2014

Le cheval

Un vieux cheval ne pouvait concevoir qu’un jour il ne serait plus. Se pouvait-il que ses sabots ne foulent plus ce parterre qu’il a toujours connu ? Était-ce possible que le monde continue sans lui ? Se pouvait-il qu’il soit arraché à son maître et à sa demeure ?

 

Lui qui était toujours sensible à la lumière et à la chaleur, le voilà soudain sensible aux ombres et au froid. Lui qui plongeait sans crainte dans l’eau et traversait en un clin d’œil les rivières, le voilà soudain souffrant, boitant, avec des douleurs d’arthrite, de rhumatisme aux jointures et des difficultés de respiration.

Il regarda les horizons fixes de son éternelle vallée et se sentit soudain de passage, inutile. Il regarda son corps épuisé de survivre.

 

Bientôt son tour. Il lui arrivera ce qui est arrivé à autrui, si grand soit-il. Il s’en ira rejoindre les autres dans un pays qu’on imagine mystérieux, quoiqu’il préfère rester ici.

Son maître, très attaché à lui, le voyait faiblir. Il le traitait avec plus d’égard que d’habitude, respectait son vieil âge, lui donnait la meilleure nourriture et beaucoup de gâteries. Il lui achetait des sacs de pommes et de carottes bien fraîches, lui offrait les meilleures fleurs de son jardin au goût parfumé et aux vertus thérapeutiques, ne lui demandait plus aucune tâche dure à accomplir.

 

Un soir, dans l’étable, juste avant de s’endormir, la mort lui apparut sous l’apparence d’un chat. Elle s’approcha de lui et, féline, le frôla. Il hennit de colère et la chassa loin de lui. Ses hennissements réveillèrent son maître qui accourut le rassurer.

Quelques jours plus tard, le chat revint et le frôla plus longuement. Le cheval ne hennit pas, mais recula atterré. Il connut la peur pour la première fois.

 

Une semaine après, le chat revint le visiter, mais ne s’en approcha pas. Il s’assit juste en face de lui. Ils se regardèrent longuement, s’apprivoisèrent et, après trois semaines, devinrent presque des amis. Le cheval trouva que le chat n’avait pas une apparence si horrible, ni une présence si maléfique. Il apprécia son sourire, son doux ronronnement et cette enfance qui dort au fond de son regard. Ils se côtoyèrent ainsi durant des mois, sans échanger trop de paroles, juste des regards.

 

Un jour, le chat lui fit ses adieux. Il lui dit : « Je ne reviendrai pas si tôt. Je suis occupé ailleurs. »

Depuis, le cheval dort paisiblement la nuit, trotte allègrement le jour, et ses douleurs ne sont plus aiguës. Apprivoisée, la mort ne lui fait plus peur. Il a compris, jour après jour, que la mort n’est pas une dégradation, mais une invitation à la libération.

 

         Bernard Antoum

9 février 2014

J'ai appris


J'ai appris qu'il faut surtout contrôler son attitude, car sinon c'est elle qui nous contrôlera.

J'ai appris que la maturité a davantage à voir avec les expériences de vie et avec ce que l'on a retiré de celles-ci, plutôt qu'avec le nombre d'anniversaires et de naissances que l'on a pu célébrer.

J'ai appris que peu importe à quel point notre coeur est brisé, le monde continue de tourner malgré toute notre peine.

J'ai appris que bien que le mot " Amour " avait plusieurs sens, il perd toutefois sa valeur quand il est mal utilisé.

J'ai appris que l'on ne peut pas faire en sorte que quelqu'un nous aime. Tout ce qu'on peut faire, c'est d'essayer d'être quelqu'un que l'on puisse aimer. Le reste appartient aux autres.

J'ai appris que ça prend des années pour établir une relation de confiance et seulement quelques secondes pour la détruire.

J'ai appris que des gens peuvent nous aimer profondément, mais sans toutefois savoir comment nous le démontrer.

J'ai appris que les personnes qui sont honnêtes avec elles-mêmes, sans égard aux conséquences, vont plus loin que les autres dans la vie.

J'en ai appris des choses, et je continue d'apprendre puisque la vie c'est de l'apprentissage et de la connaissance, et c'est à travers les épreuves traversées qu'on peut enrichir cette collection.

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