6 septembre 2013
Faible, fragile un enfant ?
"L’enfant paraît si faible, si fragile, comment ne pas vouloir
le protéger de tout ce qui peut le menacer ou lui faire du
mal ? Mais il faut aussi le préparer aux difficultés qui
l’attendent nécessairement et pour cela lui laisser faire
certaines expériences qui l’instruiront.
Un enfant commence à apprendre à marcher. Évidemment, il court
le risque de tomber. Mais si, pour éviter une chute on lui donne
toujours la main ou si, une fois qu’il est tombé, on se
précipite pour le relever et, s’il pleure, on le console en le
prenant dans ses bras, en lui donnant des bonbons, cet enfant
mettra beaucoup de temps à comprendre qu’il doit faire
attention et, au moindre incident, il attendra qu’on vienne à
son secours et qu’on le plaigne. Un jour, un enfant qui était
tombé montrait à sa mère l’écorchure qu’il avait au
genou.
le protéger de tout ce qui peut le menacer ou lui faire du
mal ? Mais il faut aussi le préparer aux difficultés qui
l’attendent nécessairement et pour cela lui laisser faire
certaines expériences qui l’instruiront.
Un enfant commence à apprendre à marcher. Évidemment, il court
le risque de tomber. Mais si, pour éviter une chute on lui donne
toujours la main ou si, une fois qu’il est tombé, on se
précipite pour le relever et, s’il pleure, on le console en le
prenant dans ses bras, en lui donnant des bonbons, cet enfant
mettra beaucoup de temps à comprendre qu’il doit faire
attention et, au moindre incident, il attendra qu’on vienne à
son secours et qu’on le plaigne. Un jour, un enfant qui était
tombé montrait à sa mère l’écorchure qu’il avait au
genou.
« Et tu n’as pas pleuré », dit la mère.
« Non,répondit l’enfant, il n’y avait personne pour me voir. »
Les enfants sont certainement faibles, mais ils sont également
très perspicaces : ils sentent d’instinct où est la
faiblesse des adultes et ils en profitent. Il faut évidemment
veiller à ce que rien de grave n’arrive à un enfant. Mais le
moment où il apprend à marcher doit être pour les parents
l’occasion de le préparer à affronter seul et avec courage
les difficultés de la vie. Et pour les parents aussi, c’est un
apprentissage."
Les enfants sont certainement faibles, mais ils sont également
très perspicaces : ils sentent d’instinct où est la
faiblesse des adultes et ils en profitent. Il faut évidemment
veiller à ce que rien de grave n’arrive à un enfant. Mais le
moment où il apprend à marcher doit être pour les parents
l’occasion de le préparer à affronter seul et avec courage
les difficultés de la vie. Et pour les parents aussi, c’est un
apprentissage."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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