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Roradat-Messages de sagesse
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Namasté
Il m'arive de signer : Namasté, certaines personnes se trompent sur la signification de ce mot, aussi je vous  en donne sa signification : C'est mon âme qui salue ton âme. En toi, je salue cet espace où réside l’univers entier. En toi, je salue la lumière, l’amour, la beauté, la paix car toutes ces choses se trouvent aussi en moi, parce que nous partageons ces attributs, nous sommes reliés, nous sommes semblables, nous sommes Un.
Namasté.
9 janvier 2013

Lettre à un ami des animaux.

 




C'est  un texte que j'ai trouvé dans une ancienne revue. Je l'ai trouvé magnifique, je m'y suis retrouvée de bien des façons et j'ai eu envie de le partager avec vous
Pris ici sur ce forum.

            Cher M.,

     Vous m'avez écrit pour me dire votre grande peine au sujet des souffrances des animaux. Nous sommes nombreux à ressentir le désir fervent de soulager les inutiles souffrances des bêtes et de mettre fin aux diverses formes de cruauté qui leur sont infligées par des humains ignorants, et par des hommes insensibles au cours d'expériences scientifiques, dans le fermage moderne, etc. Lorsque l'on entend parler de cruauté envers les bêtes, la première réaction est celle de la colère extrême devant l'atrocité des hommes qui osent offenser l'individualité, don de Dieu, d'une créature qui a droit à une existence joyeuse. On ne peut admettre que des méthodes qui ne s'accordent pas au Principe Chrétien puissent jamais produire un bien durable. Elles ne peuvent que créer de nouveaux problèmes, parce qu'elles n'ont pas leur source dans l'Amour divin, seul Principe fécond.

     Cependant, si tout notre penser est dominé continuellement par la souffrance des animaux, nous ne pouvons qu'accroître la somme de cette souffrance dans le monde et cela n'est point non plus Chrétien. Je pense qu'exprimer la douleur, la colère ou le ressentiment n'aide personne et qu'il faut que nous traduisons ces émotions en quelque chose de positif, de constructif quelque chose qui puisse être vraiment une aide.

     Je sais qu'il existe de nombreux organismes pour arrêter la cruauté envers les bêtes et que chacun doit faire ce qu'il se sent dirigé à accomplir en cette matière, mais avant tout, j'ai appris à être reconnaissant de ce que je sais qu'en Vérité, l'Amour prend soin de chaque créature, quelle que soit l'expérience qu'elle doit endurer. Je suis sûr que ce qui est sacré dans toute créature, sa conscience d'être individuelle « caché avec le Christ en Dieu ne peut être touchée par aucune intention mauvaise. Je me suis souvent dit :« Si l'amour n'aime pas à chaque instant chaque créature, il n'y a point d'Amour », mais au fond de mon cœur je sais que l'Amour existe et qu'il embrasse tous les êtres. Si je n'en vois point l'expression, c'est que je suis temporairement hypnotisé par une image mortelle complètement fausse, et qu'il faut que je permette à la Vérité de traduire cette image fausse si je veux aider ces créatures ici même et à présent à acquérir une réalisation plus complète de leur être véritable.

     Il fut un temps où je me sentais désarmé devant ces problèmes, parce que je ne comprenais pas comment une pensée individuelle pouvait avoir quelque effet sur ce qui se passe dans le monde qui nous entoure ; mais maintenant que je commence à comprendre plus clairement le rapport de chaque idée juste avec le Principe qui la gouverne, je comprends que le fait d'accepter toute idée qui procède de Dieu a des effets prolongés, des effets qui vont au-delà des limites de nos concepts actuels. Ainsi je vois l'importance de ne pas éluder le fond des choses en entretenant des sentiments d'incapacité, car ce n'est pas à nous de faire agir une idée. Notre part consiste à maintenir fermement cette idée, le Principe divin fera le reste.

     Lorsque, dans l'humilité, nous nous maintenons dans l'idée la plus haute que nous avons de Dieu, il nous est montré ce qui est vrai spirituellement dans la créature que nous voulons aider.
    Si, par exemple, nous voyons un oiseau blessé par un chat, nous pouvons réaliser que Dieu ne connaît pas d'oiseau blessé, mais seulement une conscience d'être spirituelle vive, qui manifeste la joie dans la liberté de son vol et par la douceur de son chant, assemblage unique de qualités spirituelles, et qui, dans son essence, est incorporelle, bien qu'elle apparaisse à notre vue limitée sous la forme d'une création de plumes et de chair.

     Si nous restons sur la vision mortelle, nous ne pouvons donner qu'une compassion inopérante, tandis que si nous portons notre regard sur l'expression véritable de l'oiseau, tel que Dieu le connaît, nous ne pouvons manquer de comprendre que les plumes et la chair ne peuvent être maîtresses de sa vie ni tourner en discorde l'harmonie. En réfléchissant aux moments où nous avons nous-même eu besoin d'aide pour surmonter un malaise physique, nous savons que lorsque quelqu'un a pu élever notre conscience d'être jusqu'à la réalisation de ce que Dieu nous connaît, nous avons été à même de répondre avec gratitude, alors que la compassion sans la vision juste nous aurait laissé déprimés et incapables de triompher de notre mal, ou de vaincre notre difficulté.

     A un moment donné, la vue de tant d'oiseaux tués sur les routes faillit détruire mon penchant naturel pour la conduite automobile, surtout tôt le matin lorsque les oiseaux sont pleins d'activité. Je redoutais qu'un oiseau ne s'élançât au-devant de ma voiture sans que je puisse l'éviter. Un matin, un petit moineau fonça soudain d'un arbre sur la route et fut frappé par le châssis de ma voiture. Il gît, immobile sur la route. Je le relevai et le tins dans mes mains, lui parlant silencieusement de sa nature divine - donnée par Dieu - et qui ne pouvait être blessée. A ma grande joie, il ouvrit les yeux et sembla répondre à la vérité de son être. Pendant un certain temps, il ne bougea pas, ouvrant et fermant seulement ses yeux. Je restais, moi aussi, tranquille, aimant à réfléchir sur son être réel et je me sentis élevé. Bientôt l'oiseau se mit à se mouvoir dans ma main. Puis il sauta de droite à gauche sur la voiture et enfin il s'envola dans les champs.

     Néanmoins, pendant des mois je demeurais dans l'angoisse ; je me demandais pourquoi les oiseaux volent bas en travers des routes alors qu'ils peuvent s'élancer hors du danger en volant haut. Puis, un jour, je compris l'inutilité de cette angoisse. Je me mis à réfléchir sur l'agilité spéciale que Dieu donne aux oiseaux, à leur habileté pour voler entre des branches serrées, pour changer rapidement leur course devant un obstacle inattendu. Depuis que j'ai consciemment rempli ma pensée de ces idées et de la vérité spirituelle qui est que tous les usagers de la route sont unis les uns aux autres par l'Amour, j'ai vu de nombreux oiseaux se retourner en plein vol pour éviter le trafic.

     En apprenant à monter à cheval, j'ai aussi appris l'importance de maintenir fermement dans mon esprit les rapports spirituels. Bien souvent, il m'est arrivé malheur lorsque je me suis permis d'entretenir la crainte que mon cheval se conduirait de manière à ce que je ne puisse le maintenir ! Mais quand j'ai réussi à surmonter de telles craintes en maintenant avec amour la vérité : qu'il n'y a qu'un seul Entendement et que le cheval et moi nous sommes des expressions de cet unique Entendement, unies dans l'harmonie, la promenade a été parfaite dans un rythme partagé. Cette sorte d'expérience m'aide à comprendre que lorsque nous demeurons conscients des réalités spirituelles de la vie, les facteurs négatifs décroissent de plus en plus pour disparaître finalement.

     Lorsque je réfléchis sur la nature véritable des hommes et des bêtes, j'aime à méditer la merveilleuse prophétie d'Esaïe :
     « Le loup habitera avec l'agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu'on engraisse seront ensemble, et un petit enfant les conduira... Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent ».
     Je pense que nous pouvons tous devenir ce « petit enfant » en nous détournant de la douleur et de la crainte pour nous élever jusqu'à la « montagne sainte » d'une plus haute conscience d'être dans laquelle nous comprenons due Dieu a fait toutes les créatures afin qu'elles s'aiment et se bénissent. C'est cela la réalité :« l'aide toujours présente » .      Je sais que votre grand amour pour les animaux vous mènera à des découvertes plus profondes de l'intelligence et de la joie de leur être véritable.

                                                              Votre amie sincère, E.J.D.

                                                                                            Ideas of today
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Commentaires
A
Chacun lui donne le nom qu'il veut ou qu'il ressent le mieux : La Source, Énergie suprême, Puissance supérieure...........Je ne pense pas que cela ait une importance quelconque!!!<br /> <br /> Amicalement et bon jeudi
C
C'est une lettre un peu longue, mais à laquelle, dans l'ensemble, j'adhère.<br /> <br /> Cependant au lieu d'invoquer Dieu, j'évoquerais juste une puissance supérieure.<br /> <br /> Et je suis aussi d'accord sur le fait que nos pensées individuelles, pour peu qu'elles soient positives, sont bienfaitrices pour l'humanité.<br /> <br /> Amicalement.
4
comme tu dis : à relire pour tout intégrer bizzz
A
Je l'ai lu, relu mais il est encore à relire, pas facile de tout intégrer....
N
Cette lettre pose la question : qui sommes-nous et que sont-ils, en réalité ?
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